Paraphysique de la société du plagiat

L’être humain
Ne vit pas si longtemps
La panopea abrupta ou palourde royale, peut vivre 160 ans
L’anguis fragilis ou orvet commun, peut vivre 54 ans
L’Adansonia digitata ou Baobab africain, peut vivre 2000 ans
L’Anguilla anguilla, l’anguille d’Europe, peut vivre 80 ans
La Cyprinus carpio, la carpe d’eau douce, peut vivre plus de 40 ans
Chelonoidis nigra, tortue géante des Galapagos, peut vivre 200 ans
Crocodylus niloticus, le crocodile du Nil, peut vivre jusqu’à cent ans
Et pourtant, l’être humain
De sa longévité, est si prétentieux
Alors que des exemples nombreux
Prouvent, qu’à côté d’autres, cela n’est rien !
A la nature, l’être humain
Est un fléau, jamais vain
L’anguille, pas si loin, de lui
Elle, jamais, ne recherche le profit
Et pourtant
Tout est numéro atomique
Tout est symbole atomique
Tout est masse molaire atomique
Famille des éléments périodiques
Le grand tableau inimitable, de la vie
La grande organisation de l’énergie
L’énergie pervertie en économie
L’économie mère de toutes les misères
Les misères toujours réactionnaires
Misère des riches
Misère des pauvres
Misère des idées
Misère des activités
De l’économie toujours chiche !
Et de ses fausses dichotomies
Avec l’alibi de la déontologie
Encore, encore, de nouveaux mots
En 1933
Une montée du fascisme en Europe
En 2013
Une montée du populisme en Europe
La politique est une garce
Avec son changement, toujours farce
Qui peut changer d’opinion ?
Qui peut se remettre en question ?
Et sans cesse, sans cesse
Des automatismes, nous reproduisons
Et le poids abominable des religions
Qui pour la répression de la raison
Sont, nul ne le conteste, les grandes championnes
De séculaires atrocités, leurs cloches sonnent !
Toute religion
N’est pas humaine
Toute idéologie
N’est pas humaine
Toute croyance
N’est pas humaine
Toutes à l’être humain, sont vilaines !
La planète Terre
C’est 510 200 000 km2
Sans le découpage politique, arbitraire
La planète Terre
Certains disent, la planète TAIRE
C’est, mers et océans, 361 220 420 km2
Dont, à peu près, ce sont les superficies
Au fond, c’est cela, l’anarchie
Qui ne peut s’organiser que d’elle-même
Sans énergie extérieure à elle-même
Cela fait peur, et personne ne l’aime !
Et forcément, les mêmes tartes à la crème
Si un crocodile
Pouvait devenir artiste
Comme l’être humain, il deviendrait imbécile
Aussi prétentieux, aussi fumiste
De plus en plus futile
Les fous qui peignent
Les fous qui écrivent
Les fous qui font de la musique
Toi, moi, lui, eux et elles, nos irréfragables tics
Sont moins dangereux
Que les fous, qui sont dans les gouvernements
Il est moins pernicieux
De peindre, d’écrire ou autre, que de gouverner
La mythomanie et la mégalomanie
Qui s’exprime, en peinture, en écriture, en musique
Des fous et folles, forcément plagiaires
Cela peut éviter des feu (1889-1945) Adolf Hitler
Et puis, la vie est un boomerang
Tout s’y fait Big Bang
Et beaucoup de maladies mentales
Sont à l’art, un canal
Et même à la science, c’est une danse !
C’est l’arrivisme de la guerre
C’est la guerre de l’arrivisme
Par tous les moyens
Par toutes les fins
Et tout cela, finalement, pour rien !
La société du plagiat
De nos inconscientes influences
De notre recherche de dominance
Du prêt à tout, pour avoir sa romance
Sans compter toutes les secrètes confidences
L’adulte et ses 100.000 milliards de cellules
Deux cent six os, et tant de molécules
Et notre peau
Qui pèse deux fois plus que notre cerveau
Cela nous fait le coeur d’artichaut
Qui toujours veut faire le beau !
Cependant, 144 os, environ
De la naissance, à l’âge adulte, nous perdons
Si la carpe devenait musicienne
Ringarde, serait l’espèce humaine
La politique nous vole nos vies
La politique c’est l’éternel ennui
Toutes les guerres
Se répètent, se continuent
Entre nations, entre individus
Nous sommes toutes les guerres
Nous ne sommes aucune paix
Rien n’est jamais neutre, même le fait
Tout est, en tout, partisan, partout cela tue !
La satisfaction et le ressentiment
Comme feu (1913-1960) Albert Camus, de l’Algérie, un pied-noir
Comme feu (1897-1962) William Faulkner, de l’Amérique, et des noirs
Un destin différent dans le même mouvement
Toujours faire la course
Et toujours au départ et à l’arrivée, la même source
Il est temps de nous arrêter
Pour enfin TOUT repenser !

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur "hiway.fr"


publié le 11 mars 2013