Dans le cadre de l’Université des Terres, débat autour de la paysannerie, et du rapport de l’humain à la terre.

Alors que nous sommes dans les derniers êtres vivants à être arrivés sur la terre, les humains ont complètement colonisé la planète. Pire, certains ont même acheté des empires pour en obtenir la "propriété".

Et si on demandait à la Nature ce qu’elle attendait de nous humains : quel rôle nous serait attribué, quelle place nous serait accordée dans ce champs de vie assez incroyable ?

Comment faire pour y trouver une place juste sans exploitation du vivant et des humains ? Par quel chemin commencer pour créer des espaces libérés de la spéculation capitaliste, arriver à faire du commun avec la terre, les semences, les savoirs et savoirs-faire, le vivant et toutes constructions humaines ?

Il est temps de questionner la relation du paysan à la terre, retrouver un apprentissage par l’observation et l’écoute de la Nature, de la culture à l’élevage. Il y a dans la paysannerie une notion de sensible à l’opposé de l’agriculture où le processus d’industrialisation de la production et les machines coupe l’agriculteur du monde et du sol qu’il laboure.

Depuis sa proto-histoire, le capitalisme induit un mouvement d’expulsion de la classe paysanne vers d’autres classes travailleuses. Actuellement, les producteur-ice-s sont peu nombreux-es, soumis-es à un régime basé sur la propriété privée qui induit la disparition des communaux et l’isolement des agriculteurs dont le nombre diminue bien qu’illes produisent quantitativement beaucoup plus par individu. Il s’agit ici d’orienter la réflexion sur une paysannerie qui retourne à une certaine forme de mise en commun voire de communalisme, en partant de l’expérience du Hayon.

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